Le point de départ de cette recherche a été d'établir la nécessité de l'émergence d'un nouveau courant criminologique appelé "Criminologie de l'ennemi", qui étudie une forme particulière de criminalité appelée le mouvement terroriste djihadiste. Le terrorisme djihadiste représente actuellement une menace extrêmement dangereuse pour l'humanité, en raison de sa prétention à dominer le monde entier. L'islam, en tant que religion des musulmans, n'a aucun lien avec le terrorisme djihadiste. L'étude du mouvement terroriste djihadiste et de sa dynamique rend indispensable l'application du Droit Pénal de l'Ennemi, qui doit être clair sur le fonctionnement du terrorisme afin de le combattre d'un point de vue répressif. L'émergence de ce que l'on appelle la "politique criminelle de l'ennemi" s'articulera autour des trois composantes du contrôle social formel : le système policier, au moyen d'un État policier, le système de justice pénale, au moyen d'un droit pénal de l'ennemi et de l'application de la peine de mort ou de l'emprisonnement à vie. Enfin, le système pénitentiaire avec l'exécution de l'emprisonnement à vie.