Diverses manifestations de la crise sont examinées et il est prouvé que la mauvaise qualité des institutions nationales et leur fonctionnement sont à la base de la stagnation de l'économie. L'élite macroéconomique conçoit sa participation au pouvoir comme un « parasitisme ». La situation est particulièrement dramatique dans le système juridique, qui permet de se débarrasser des droits de propriété et contribue à l'émergence de normes de comportement non commerciales faussées. L'évaluation des relations entrées-sorties montre que des échecs accompagnent le développement de la micro-économie, au niveau des secteurs et des sous-secteurs. Il est démontré que les changements structurels sont en corrélation positive avec le développement économique. La période d'après-crise peut être décrite par une restructuration active de la matrice des coefficients d'entrée. La crise laisse son empreinte sur la formation des secteurs clés. Le fait bien connu (mais souvent oublié ou ignoré) se confirme : une économie moderne ne peut se développer avec succès sans la présence solide de l'industrie. Les autres secteurs (l'agriculture principalement, le tourisme et les services dans leur ensemble) complètent le squelette afin d'obtenir le corps solide d'une économie fonctionnant efficacement.