Du cran, de l'audace et de la témérité, il y a des maladies qui en ont vraiment à revendre. Notamment, le VIH/Sida qui décime l'Afrique subsaharienne. En tout cas jusque là, on se demande bien comment cette maladie a pu contourner le dispositif sécuritaire des dieux, des sorciers, des marabouts sur ce continent. Certains trouvent cela bien curieux, quand d'autres mettent tout simplement ce coup sur le compte de la détermination de cette maladie à ne reculer devant aucune adversité. Fut-elle divine, forte et puissante. Ainsi, à la manière de scélérats qui attaquent des populations paisibles, pauvres, sans défense et endormies, dérangeant ainsi sans scrupules leur repos, le VIH/Sida meurtrit les coeurs, beaucoup de coeurs en Afrique subsaharienne. A plusieurs reprises, par la faute du VIH/Sida, des familles sont endeuillées, des orphelins laissés abandonnés. Face à ces orphelins démunis, les diaspora africaine des pays développés ont un rôle de prise en charge à jouer. Léa, une Française d'origine ivoirienne en a fait les frais. De la maladie à la mort de sa soeur Rachelle jusqu'à la maladie et à la mort de sa mère Élisabeth en passant par l'adoption des six orphelins de sa soeur Rachel.
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