Les règles morales qui régissent les bonnes conduites restent au coeur du droit des affaires, le caractère comportemental universel régit la dimension éthique des affaires, ce qui lui donnerait évidemment un caractère international. Si l'on croit à l'universalité de ce caractère éthique, il serait encore soutenable de s'interroger sur les responsabilités face à l'internationalisation de cette dimension éthique de l'entreprise.Il est difficile pour l'économie de contribuer à la croissance dans un environnement porté par l'intérêt personnel, l'égoïsme et la mesquinerie, empêchant ainsi les agrégats économiques de se prononcer en faveur de la société et de promouvoir la légalité et la dignité humaine.Le coût de la non-éthique représenterait environ 25 % de la croissance. Le caractère universel de la dimension éthique du droit des affaires serait favorable au comportement sain des acteurs du monde des affaires.