Le Droit de Développement a été consacré par une résolution des Nations Unies.Mais, il faut bien voir que la connaissance de l'expérience occidentale de développement ne peut être utile à l'élaboration des politiques nationales de lutte contre le sous-développement que dans la mesure où l'on comprend bien la matière des lois économiques et sociales ; celles-ci sont des lois tendancielles ; elles ne produisent les mêmes effets que dans la mesure où les conditions économiques et sociales sont analogues, affirme l'Algérien Madjid Benchikh.Le marocain Mohamed Bennouna souligne que le droit international du développement (DID) est une des approches du droit international, une manière de l'interpeller, de le questionner sur l'une des réalités fondamentales des relations internationales contemporaines. Il en est de même pour Mohamed Bedjahou, Boutros Galli etc.Dans le même sens, le Camerounais Joseph OWONA, l'Ivoirien Francis Woodié, le Congolais NDESYHO Ruhirose et MAKOUNZI WOLO. C'est ce qu'il désigne par « ECOLE ARABO-AFRICAINE DU DROIT ».