Aujourd'hui à travers le monde, au moins 10 millions de personnes sont privées de nationalité. De ce fait, elles n'ont souvent pas le droit d'aller à l'école, de consulter un médecin, d'occuper un emploi, d'ouvrir un compte bancaire, d'acheter une maison ou même de se marier. Les personnes apatrides peuvent rencontrer des difficultés pour bénéficier de droits fondamentaux comme l'éducation, les soins de santé, l'emploi et la liberté de circulation. Privées de ces droits, elles connaissent des obstacles et des déceptions toute leur vie. Les gouvernements déterminent eux-mêmes qui sont leurs ressortissants. C'est donc à eux d'assumer la responsabilité des réformes juridiques et politiques nécessaires pour régler la question de l'apatridie. Mais le HCR, les autres agences des Nations Unies, les organisations régionales, la société civile et les personnes apatrides ont tous un rôle à jouer pour soutenir ces efforts.Quelle qu'en soit la cause, l'apatridie a des conséquences graves pour les personnes dans presque tous les pays et régions du monde.