[...]la postmodernité, parce qu'elle ne procède ni à une destruction de ce qu'elle conteste, ni à un remplacement de ce qu'elle réévalue, s'inscrit dans un mouvement de questionnement, de déconstruction, de relativisation, de transgression, de subversion plutôt que d'opposition ou de rupture radicale avec les idéaux et/ou les illusions logocentriques de la modernité. Fort de ce qui précède, il est dès lors important de souligner que la postmodernité n'annonce pas la fin de la modernité car la modernité, pour reprendre les termes du philosophe Jürgen Habermas, est bien plus un projet inachevé s'intégrant dans « les conditions d'un réseau [...] de l'intersubjectivité engendrée par le langage » qu'un échec défénitif. Fort de ce qui précède, il s'avère que les fictions romanesques d'A. Robbe-Grillet, de J. J. Saer, de B. B. Diop et de bien d'autres écrivains contemporains à l'instar de Jorge Luis Borges, Michel Butor, Georges Pérec, Julio Cortázar, James Joyce, Marcel Proust, Jean Echenoz, Tahar Ben Jelloun, Sony Labou Tansi pour ne citer que ces noms, apparaisent aux lecteurs comme résolument postmodernes.
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