Pour les philosophes, parler du psychisme et de ce qui le maintient ou qui le remet en activité revient à essayer de cerner des concepts comme le désir, la volonté, la motivation, ou les besoins. La santé psychique passe par une fonction psychique, la dynamique psychique. Le psychisme est toujours en mouvement. Il lui faut sans cesse réévaluer les distances qui le séparent des objets, et cette adaptation permanente définit la vie elle-même. Personne n'a jamais réussi à faire tenir un cadavre debout même en bloquant les articulations. Pour la santé psychique c'est pareil. Nous allons partir à la recherche de mouvements spontanés d'adaptation, de régulation, des mouvements "browniens" qui font que notre psychisme tienne tout seul debout bien avant qu'il soit confronté aux forces intérieures ou extérieures qui viennent le solliciter.