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Cet ouvrage présente une enquête réalisée auprès d'étudiants et d'enseignants de l'Institut de langue et littérature française de la Faculté de pédagogie de l'Université Masaryk à Brno (CZ). L'auteur, à l'origine sur place pour effectuer un stage d'enseignement, se pose très vite la question "mais pourquoi ici, entouré de deux grands pays germanophones apprend-on encore le français?". Pour tenter d'y répondre il mène alors des entretiens compréhensifs avec onze enseignants et étudiants de l'Institut. Ensuite, dans une perspective méthodologique empruntée aux Grounded Theory, ce sont les…mehr

Produktbeschreibung
Cet ouvrage présente une enquête réalisée auprès d'étudiants et d'enseignants de l'Institut de langue et littérature française de la Faculté de pédagogie de l'Université Masaryk à Brno (CZ). L'auteur, à l'origine sur place pour effectuer un stage d'enseignement, se pose très vite la question "mais pourquoi ici, entouré de deux grands pays germanophones apprend-on encore le français?". Pour tenter d'y répondre il mène alors des entretiens compréhensifs avec onze enseignants et étudiants de l'Institut. Ensuite, dans une perspective méthodologique empruntée aux Grounded Theory, ce sont les concepts de "représentation des langues", de "valeur des langues" et de "stratégie" qui "émergent" du corpus et permettent son analyse. Une analyse qui a pour objectif d'établir une typification des représentations du français (1) et d'identifier les stratégies des apprenants du français (2). Finalement, parler de la langue française oblige le détour par l'histoire de son expansion dans le monde: pensée comme une langue prestigieuse, sa maîtrise a toujours opéré comme facteur de distinction sociale. Est-ce aujourd'hui encore la raison principale qui pousse à apprendre le français?
Autorenporträt
Yohan Bühler a terminé des études de Sciences du Langage, Sociologie, Philosophie, Logique et Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université de Neuchâtel en 2009 avant de compléter sa formation universitaire avec un Master en FLE à l'Université de Fribourg en 2015 et un intérêt toujours marqué pour la Sociolinguistique.