La jeunesse est en proie au Spleen, un malaise psychosocial délétère; latence funeste génératrice d'angoisse qui la fragilise et induit sa cooptation par l'aventure djihadiste pirate de la quiétude et de la coexistence pacifique des peuples. L'extrémisme se fonde sur de fausses conjectures, invariablement dangereuses pour la paix sociale. Cependant, il s'offre pour la jeunesse du Spleen, dans son besoin narcissique de lutte comme un idéal; un recours utopiste à une symbolique de liberté fallacieuse. La Génération du Spleen s'apparente à une nouvelle 'lost generation' avec des avatars postmodernistes à réseaux sociaux et nouvelles substances addictives qui confèrent une nouvelle dimension aux problèmes sociétaux. Aussi, s'impose le besoin d'une tolérance pour un processus d'éducation et d'anatocisme culturel augurant de meilleures perspectives pour la reconfiguration sociale promouvant une osmose psychoculturelle créatrice de synergie et de coexistence pacifique.