Mémoires de guerre d'Indochine avec un regard sur l'histoire.Dans ce récit autobiographique (1948-1953) passionnant, Michael Kaponya nous entraîne dans les marécages du Delta du Mékong, comme dans la jungle et sur le sol jaunâtre du Tonkin.En même temps, il témoigne des liens de solidarité existant entre les Légionnaires, originaires de différents pays, mais indéfectiblement unis sous le drapeau français, avec la devise latine : Legio Patria Nostra ( La Légion, notre Mère Patrie ).
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Henri Weill, journaliste et auteur, dans son blog "Ainsi va le monde", Dimanche 25. Février 2018 : Michael Kaponya, légionnaire de la 13 en Indochine Transmettre ! Ils sont relativement nombreux ces anciens légionnaires qui, sur le tard, souhaitent retracer, se raconter, rappeler leur jeunesse. Avoir vingt ans et faire la guerre pour la France en Indochine, on peut rêver mieux, jugerait-on aujourd'hui. Mais alors que s'approche 1950, chacun essaie d'abord de se construire un avenir digne et de sortir des ruines. Michael Kaponya le Hongrois, adolescent de la Seconde Guerre mondiale, quitte Budapest et les combats précédant l'arrivée des troupes soviétiques, en novembre 1944. Direction l'Allemagne bombardée. Pas de retour en 1945 par crainte du gouvernement communiste. C'est d'abord le collège à Munich puis l'engagement à la Légion en 48. Le képi blanc c'est celui de la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère (13ème DBLE) et l'Indo. Cette guerre Michael Kaponya la raconte simplement, sobrement. C'est ce qui fait la force de son témoignage. Le quotidien, c'est la mort. A deux reprises, il détaille celle de deux camarades tués à ses côtés et s'interroge "Pourquoi lui et pas moi ?" Quel combattant, au fil des siècles, ne s'est pas posé cette question après s'en être sorti ? Sale guerre l'Indochine, ai-je toujours entendu en guise de résumé. Mais jusqu'à preuve du contraire la guerre propre est une invention littéraire ou de communicant. Et donc une fiction. L'auteur n'a effectué qu'un contrat et a quitté l'uniforme en 1953. Mais il a aimé l'institution et surtout voulu raconter son expérience dans ce terrible contexte. Il vit depuis aux Etats-Unis. Cet ouvrage a été traduit par son ami Jean Aurimond. Il est publié par les éditions Epée (Kehl, Allemagne).