Il n'est pas d'être humain qui se laisse mourir sans un sursaut ultime pour se raccrocher à la vie. L'Afrique mène ce combat depuis presqu'une décennie. Elle ne veut ni se voir mourir par sa propre faute, ni être sacrifiée sur l'autel de l'incapacité génétique et voir à son chevet l'Occident l'accompagner dans son agonie sociale. La course au multipartisme, aujourd'hui, n'est pas autre chose que la recherche dynamique d'une voie qui favoriserait l'épanouissement du continent africain. Le pluripartisme n'est pas un but en soi par lequel le miracle s'accomplirait: c'est plutôt un mode d'expression de la liberté pour construire ensemble.