Le nom de domaine est un point de repère aussi bien pour l'internaute-consommateur que pour les titulaires de droits. Il s'inscrit dans un système de nommage géré par l'ICANN depuis 1998, qui n'a eu de cesse d'évoluer depuis une quinzaine d'années, notamment pour palier à la raréfaction des noms de domaine dans les différentes extensions. A l'aube de la libéralisation et/ou privatisation des extensions internet, un certain nombre de questions se posent aussi bien en amont d'un point de vue procédural, qu'en aval quant à l'accès à ces nouvelles extensions et à leurs conséquences sur les différents acteurs. C'est au cours d'une réflexion portant sur ces problématiques que l'auteur a décidé d'orienter son sujet de recherche. Cette libéralisation des extensions internet, décrite comme l'un des plus grands bouleversements dans l'univers du système de nommage, est un changement qu'il semble accueillir avec prudence notamment en ce qui concerne le droit de la concurrence et le droit de la consommation.