Afin de rendre cet ouvrage plus lisible et d'avoir un impact mondial, je ne présente pas d'idées différentes de celles sur lesquelles j'ai insisté, c'est-à-dire une politique non violente - sans guerre, sans utilisation d'armes, de voyous ou de revendeurs, la corruption, la mutilation de vies et le détournement de fonds publics devraient être une vie et non un art d'apprentissage, ce dernier pouvant être désappris ou une simple prétention. Mais une politique de l'esprit, à visage humain, dénuée d'objectifs égoïstes et de tromperies, est le coeur de la construction de la nation. Ainsi, pour établir une politique non-violente dans sa pratique et atteindre un développement durable, nous devons chercher un moyen d'aller de l'avant en encourageant l'unité, l'amour, l'altruisme, l'équité, la justice et en rejetant les approches violentes barbares de la vie. Toutefois, nos efforts de rétablissement de la paix doivent commencer par le dialogue et la coopération interreligieux, aux niveaux régional et national. Je tiens à ajouter rapidement qu'au coeur de la construction de la nation se trouvent l'affinité interreligieuse, le respect des valeurs religieuses de chacun et la paix. Cela permettra non seulement de hâter l'avènement du développement national, mais aussi de modeler la paix et les élans sociaux et économiques que nous recherchons. La politique n'est pas un jeu, c'est un art, une science de l'esprit.