Le développement et la complexification des opérations financières compliquent d'avantage la lutte contre le fléau mondial qu'est : "le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme". Cette lutte devient beaucoup plus complexe dans les États africains, qui, en s'ouvrant au monde pour attirer les investissements, s'exposent d'avantage à ce fléau, menaçant par ailleurs tout espoir de développement ainsi que la paix sociale, surtout dans certains pays, États-parties de l'OHADA. Conçue pour servir l'intégration économique et en mettant en avant la sécurité juridique et judiciaire, l'OHADA compte à ce jour 17 pays, États-parties, parmis lesquels, la majorité est constituée des pays membres de l'UEMOA et de la CEMAC. Depuis sa création, faute d'une politique commune en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux, les initiatives africaines existantes dans la région ont été adoptées par tous les États membres de l'UEMOA et de la CEMAC ainsi que quelques pays ne faisant pas partie de ces deux organisations, à l'instar de la République Démocratique du Congo.