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Les premières tentatives de lutte contre la pandémie de la lèpre en Centrafrique ont débuté en 1931 lorsque l'administration coloniale se rend compte, pendant des prospections contre la maladie du sommeil, que la lèpre est présente sur tout le territoire avec un taux élevé de malades. La première réaction de l'administration coloniale est de créer des camps ou villages de ségrégation pour isoler les lépreux loin des personnes saines afin de limiter la propagation de la maladie, faute de médicaments efficaces. Après l'indépendance en 1960, le pays va redynamiser les structures de lutte contre…mehr

Produktbeschreibung
Les premières tentatives de lutte contre la pandémie de la lèpre en Centrafrique ont débuté en 1931 lorsque l'administration coloniale se rend compte, pendant des prospections contre la maladie du sommeil, que la lèpre est présente sur tout le territoire avec un taux élevé de malades. La première réaction de l'administration coloniale est de créer des camps ou villages de ségrégation pour isoler les lépreux loin des personnes saines afin de limiter la propagation de la maladie, faute de médicaments efficaces. Après l'indépendance en 1960, le pays va redynamiser les structures de lutte contre la lèpre en mettant en place une Direction de la Médecine Préventive et de lutte contre les Grandes Endémies (DMPGE) chargée de mener à bien cette lutte. Des léproseries qui sont de véritables hôpitaux dans lesquels ces malades vont bénéficier des soins adéquats, sont construites. La DMPGE a mis également sur pied un programme national de lutte contre la lèpre qui a permis à la République Centrafricaine d'atteindre le taux d'élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique fixé par l'OMS en 2005 avec le taux de prévalence moins de 0,91 cas pour 10.000 habitants.
Autorenporträt
Marcel Ounda, Doktor der Geschichte, Studium der Geschichte der internationalen Beziehungen an der Universität Yaoundé 1 in Kamerun, Vizedekan der Fakultät für Geisteswissenschaften und Humanwissenschaften der Universität Bangui.