Le dopage dans le sport a contraint le CIO et les différentes fédérations sportives à instaurer des contrôles dès 1968. 30 ans plus tard, devant l'ampleur du scandale provoqué par l'affaire Festina lors du Tour de France 1998, le constat est sans appel : c'est un échec sur toute la ligne. Seuls des contrôles policiers et douaniers ont permis de mettre à jour des pratiques que les tests antidopage se révélaient bien incapables de déceler. L'ampleur et la gravité du scandale ont poussé la classe politique européenne à réagir et à chercher à apporter sa contribution à ce combat avec la création de nouvelles lois en France et en Italie. Mais comment répartir les prérogatives entre les Etats et les fédérations ? Et quel bilan peut-on tirer de tout cela ? Dans tous les cas, un constat s'impose : depuis ce Tour de France 1998, un nombre considérable d'athlètes de premier plan ont été contrôlés positifs, alors que leur nombre était marginal jusque-là.