La maladie d'Alzheimer (MA) est une maladie dégénérative du cerveau qui provoque la démence. Aujourd'hui, on estime qu'une part importante des facteurs responsables du développement de la MA sont d'origine génétique. Par ailleurs, un nombre croissant de données suggèrent un rôle central d'une composante vasculaire dans la physiopathologie de la MA mais qui apparait avec une grande hétérogénéité chez les patients. Face à cette complexité, il semble nécessaire de multiplier les observations par la combinaison de différentes approches afin d'identifier les gènes impliqués. Ainsi, en combinant des résultats d'analyses transcriptomiques, génétiques et moléculaires, nous avons pu cibler de nouveaux gènes d'intérêts dans le cadre de la MA. Parmi ces gènes, l'OTC et l'IL33, exprimés au niveau des vaisseaux cérébraux, peuvent aujourd'hui être proposés comme nouveaux facteurs de risque génétique de la MA. De plus, ils amènent de nouvelles hypothèses physiopathologiques soulignant l'importance de la composante vasculaire dans la MA. Selon cette hypothèse, la prise en charge des risques vasculaires constiturait un bénéfice dans la lutte contre cette maladie.