La matière organique particulaire et dissoute fluviatile - Cotrim da Cunha, Leticia
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La caractérisation de la matière organique (MO) à l échelle des petits fleuves est idéale pour identifier les processus biogéochimiques locaux car la surface réduite du bassin versant permet une approche plus complète. Le suivi saisonnier des différents paramètres de la MO du Tech (1996-1998) a montré une grande variabilité spatio-temporelle, attribuée à l irrégularité du climat méditerranéen. Les teneurs et l aspect qualitatif des phénols de la lignine (biomarqueurs spécifiques) et des monosaccharides (biomarqueurs ubiquistes) sont spécialement influencés par la pluviosité. Pendant la saison…mehr

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Produktbeschreibung
La caractérisation de la matière organique (MO) à l échelle des petits fleuves est idéale pour identifier les processus biogéochimiques locaux car la surface réduite du bassin versant permet une approche plus complète. Le suivi saisonnier des différents paramètres de la MO du Tech (1996-1998) a montré une grande variabilité spatio-temporelle, attribuée à l irrégularité du climat méditerranéen. Les teneurs et l aspect qualitatif des phénols de la lignine (biomarqueurs spécifiques) et des monosaccharides (biomarqueurs ubiquistes) sont spécialement influencés par la pluviosité. Pendant la saison pluvieuse, la MO a un caractère plus allochtone tandis qu en période d étiage elle est marquée par une composante autochtone, confirmée par la comparaison entre les biomarqueurs et la chlorophylle a. Cette caractéristique a été également confortée par les résultats de la pyrolyse d une série d échantillons de crue et d étiage, où des indicateurs de MO fraîche ont été repérés dans les échantillons d été. La MO dissoute se trouve concentrée dans la fraction de poids moléculaire 3KDa et devient plus dégradée vers les poids moléculaires les plus bas.
Autorenporträt
Née le 25/06/1972 à Brasília, Letícia Cotrim da Cunha est titulaire d'un titre de Doctorat en Océanologie, spécialité Géochimie Organique. Actuellement, elle travaille à l'Université de Brême en Allemagne, au Centre de Recherches sur l'Environnement Marin (MARUM), où elle réalise des études sur les flux de carbone dans le milieu côtier.