L'objectif visé par cet ouvrage est d'évaluer la contribution du système financier islamique en général et de la microfinance islamique en particulier sur l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations des pays africains. Pour atteindre cet objectif, les données ont été collectées sur un échantillon de vingt-cinq (25) pays africains regroupés en deux sous-groupes : les pays pratiquant et ceux ne pratiquant pas la finance islamique. Pour évaluer cette contribution, l'analyse comparative des espérances mathématiques et le test paramétrique de Student ont été effectués pour comparer les indicateurs de bien-être des populations de ces deux sous-groupes de pays. Les résultats montrent que, contrairement aux populations des pays ne pratiquant pas la finance islamique, celles des pays pratiquant cette finance accèdent plus facilement à l'électricité, à internet, à l'éducation et le taux de mortalité infantile dans ces pays est faible.