L'utilisation des nanoparticules se développe de plus en plus dans l'industrie (nanotechnologies) et les mesures de la qualité de l'air ont permis d'observer une présence croissante dans l'air ambiant. Des études ont pu montrer que ces particules peuvent passer la barrière physiologique des poumons et ainsi se répandre dans l'organisme. De même, elles pénètrent facilement les organismes fongiques, animaux, végétaux ou microbiens et ainsi, par bioaccumulation, sont susceptibles de changer l'évolution des écosystèmes. Des effets sur les propriétés des nuages ont également été mis en évidence. Le travail a tout d'abord porté sur le processus de condensation/évaporation, qui s'avère être le plus compliqué numériquement. Le processus de coagulation pour les nanoparticules a aussi été résolu avec une approche sectionnelle. La nucléation a été intégrée au modèle nouvellement développé qui a la particularité de de suivre avec autant de précision la concentration en nombre que la concentration en masse des particules. Les connaissances scientifiques étant encore lacunaires en matière de nanoparticules, leurs effets sur l'environnement et la santé publique demeurent des questions ouvertes.