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L'ouvrage s'efforce de cerner les attentes des critiques, théoriciens et artistes à l'égard de l'art sculptural entre le dix-septième et le dix-huitième siècles. Sont donc explorées différentes facettes de la théorie et de la pratique artistiques qui sont mises en relation avec l'Antique, la notion complexe de Nature et certains savoirs particulièrement utiles au sculpteur, l'anatomie et les proportions. Un retour en arrière vers les textes théoriques du seizième siècle italien ainsi qu'une exploration des premières années du dix-neuvième siècle complètent le panorama. La tension entre…mehr

Produktbeschreibung
L'ouvrage s'efforce de cerner les attentes des critiques, théoriciens et artistes à l'égard de l'art sculptural entre le dix-septième et le dix-huitième siècles. Sont donc explorées différentes facettes de la théorie et de la pratique artistiques qui sont mises en relation avec l'Antique, la notion complexe de Nature et certains savoirs particulièrement utiles au sculpteur, l'anatomie et les proportions. Un retour en arrière vers les textes théoriques du seizième siècle italien ainsi qu'une exploration des premières années du dix-neuvième siècle complètent le panorama. La tension entre construction abstraite et effets de réel qui traverse la pensée théorique et la pratique de la sculpture de l'âge classique constitue un des axes de ce travail. Contrairement à ce que l'on pense souvent, 'la sculpture ressemble moins', pour reprendre une formule de Diderot, et cette contradiction est en partie au cur de l'analyse. Un des buts de ce travail a donc été de faire advenir une 'archéologie' du regard et de s'attacher à l'organisation psycho-sociologique de celui que l'on a pu porter sur la sculpture de ces époques. Un des liens entre l'art et la science est constitué par le fait que ce sont tous deux des langages en ce sens qu'ils mettent tous deux 'les signes des objets à la place des objets'. Une des difficultés que rencontre la pensée classique avec la sculpture est justement qu'on ne le perçoit pas clairement. Parler de la sculpture est difficile; il faut en effet inventer un langage, ce que le siècle s'efforce de faire, et il s'agit là d'un enjeu aussi important en médecine qu'en art. Les deux domaines se trouvent confrontés à cette nécessité de transposer dans le langage une expérience d'une autre nature, à passer du visuel au conceptuel pour toucher au grand mythe, défini par M. Foucault, 'd'un pur Regard qui serait pur Langage, d'un il qui parlerait'.