Dans l'entreprise, la richesse est bien souvent occultée et accaparée : le capital humain, qui concourt avec le capital financier à la création de valeur, n'est pas traité comme un actif, mais comme une charge. Dès lors, le capital financier s'approprie la valeur, y compris la part des salariés. Mais si l'on changeait les règles ? Et si l'entreprise valorisait tous ses actifs et intégrait le capital humain au bilan ? Pour les salariés, devenus actionnaires, ce serait prendre part aux décisions et aux dividendes ; pour l'entreprise, ce serait une opportunité d'investir, innover et se développer ; pour l'économie, ce serait une relance globale de l'activité. Cette mesure pourrait être utile pour sortir de la crise. Mais une telle réforme exige une Europe forte, social-démocrate et écologique.
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