Celui qui prend aujourd'hui intérêt à l'étude de la pensée juridique et de la philosophie du droit en Afrique contracte nécessairement une dette à l'égard des penseurs du droit non seulement africains, mais également étrangers. Dans les affaires de la pensée juridique, l'on ne saurait s'acquitter de cette dette en abdiquant sa capacité juridique. Par compensation, une dette de pensée ne s'éteint jamais. On conclura sur un constat en Afrique : une étude des aventures de la subjectivité juridique, malgré certains apports considérables des auteurs, reste encore largement à faire. Elle pourrait peut-être s'écrire non plus en posant le sujet tout uniment au fondement de la modernité, mais en le considérant plutôt comme le tournant des modernes autour duquel se nouent, se jouent et se déjouent des intrigues complexes de la science juridique en Afrique.
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