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Dans la migraine la photophobie repose sur une interaction entre la vision et la nociception. Nous avons employé des stimuli favorisant l'habituation (aucun contraste, thermode dans le territoire du V1), décrite comme déficitaire chez les migraineux en intercrise. Chez les sujets sains, nous avons observé une interaction synergique des stimulations douloureuse et lumineuse: la stimulation lumineuse mettait en jeu un réseau de modulation impliquant des activations/déactivations du cortex visuel, des noyaux du pont, du thalamus postérieur, et de l'insula. Chez les migraineux, la stimulation…mehr

Produktbeschreibung
Dans la migraine la photophobie repose sur une interaction entre la vision et la nociception. Nous avons employé des stimuli favorisant l'habituation (aucun contraste, thermode dans le territoire du V1), décrite comme déficitaire chez les migraineux en intercrise. Chez les sujets sains, nous avons observé une interaction synergique des stimulations douloureuse et lumineuse: la stimulation lumineuse mettait en jeu un réseau de modulation impliquant des activations/déactivations du cortex visuel, des noyaux du pont, du thalamus postérieur, et de l'insula. Chez les migraineux, la stimulation lumineuse a entraîné une hyperactivation du cortex visuel, augmentée en synergie lors de la stimulation douloureuse. Le réseau de modulation des sujets sains n'était pas retrouvé. Notre hypothèse est qu'un dysfonctionnement des noyaux du tronc cérébral est à l'origine de cette perte du réseau de modulation, qui serait elle-même à l'origine de l'hyperactivation du cortex visuel et de la photophobie.
Autorenporträt
Nicolas Boulloche est Neurologue formé dans le centre de référence des céphalées de Toulouse, service du Pr. Géraud.