Les déboires de l'ONU en Yougoslavie ou encore en Somalie ont bien montré que l'Organisation était peu faite pour s'interposer dans des guerres essentiellement difficiles au Rwanda a illustré l'incapacité de l'organisation à empêcher un véritable génocide. C'est la raison pour laquelle certains ont suggéré de modifier la Charte des Nations unies afin d'y introduire une sorte de droit d'ingérence humanitaire. Ainsi, une situation de génocide ou d'atteinte aux droits des minorités pourrait légitimement justifier une ingérence humanitaire. Il faut noter en ce sens que la Commission Carlsson a, en 1995, proposé que la charte élaborée en 1945 soit modifiée pour autoriser le Conseil de sécurité à intervenir dans des crises intergouvernementales en cas de " violation massive de La sécurité des gens ".