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Les places publiques, héritières du forum et de l'agora, répondent au besoin de " rencontre entre tous les citadins", et " permettent l'accès à tous les lieux urbains", puis se maintiennent par nécessité " sans les espaces publics, les villes ne peuvent tout simplement pas fonctionner " (Bassand M & Al, 2001). Leur organisation correspond à l'aménagement produit par la société. Leur évolution spatiotemporelle témoigne de longues périodes historiques marquées par des reconfigurations et des mutations profondes. La place " des chameaux ", à Bechar, correspond à cette réalité. Naguère espace…mehr

Produktbeschreibung
Les places publiques, héritières du forum et de l'agora, répondent au besoin de " rencontre entre tous les citadins", et " permettent l'accès à tous les lieux urbains", puis se maintiennent par nécessité " sans les espaces publics, les villes ne peuvent tout simplement pas fonctionner " (Bassand M & Al, 2001). Leur organisation correspond à l'aménagement produit par la société. Leur évolution spatiotemporelle témoigne de longues périodes historiques marquées par des reconfigurations et des mutations profondes. La place " des chameaux ", à Bechar, correspond à cette réalité. Naguère espace commercial accueillant pour les passants et lieu d'échanges et de sociabilité par excellence, cette place éprouve des difficultés pour se renouveler. En rupture avec ses vertus historiques, elle assure plutôt une fonction décorative pour la ville contemporaine. D'où la nostalgie à la place historique. Connaitre les rôles et usages de cette place, son processus de formation, d'évolution et de transformation morphologique dans le cours de l'évolution de la ville de Bechar détermine les permanences et les mutations de cet espace.
Autorenporträt
Docteure HDR en Architecture, Ratiba Wided BIARA, se passionne pour l¿histoire de ce monde hostile, sans confins, pourtant habité de vie : Le Sahara.Loin d¿être un cadre de vie simpliste, les traces de l¿agrégation sociale, qüont façonné ceux que nous appelons les Sahariens, occupent désormais le premier plan des préoccupations de la chercheuse.