Le choix de politique étrangère du nouveau gouvernement de Vicente Fox (Mexique-2000) pour une politique active, en défense et en promotion des droits de l'Homme et de la démocratie au niveau international, implique une restructuration de la politique étrangère mexicaine, laquelle se démarque de sa propre tradition diplomatique. À ce titre, la relation entre le Mexique et Cuba apparaît constituer un exemple révélateur du virage d'une politique étrangère traditionnelle vers une diplomatie marquée par le pragmatisme économique et insérée dans un processus de démocratisation. Ici nous montrons le changement dans la dynamique, formellement initiée dans les années 1990, avec la signature de l'ALENA, dont les gouvernements mexicains commencent à s'éloigner des anciennes positions en défense du régime cubain en se rapprochant des États-Unis, ce qui donne comme conséquence une rupture avec le régime cubain, qui finalement annulent l'influence du Mexique dans le processus de transition cubain à avenir.