Les sciences des textes littéraires est l'intitulé de la spécialité des étudiants qui ont mené leurs études dans le cadre de l'école doctorale algéro-française : nous avons eu des parcours différents les uns des autres. Les vicissitudes de l'Histoire ont projeté chacun de nous sur des choix scientifiques, épistémologiques, théoriques et méthodologiques dans lesquels chacun s'est inscrit. Mais les choix sont finalement déterminés par des dogmatismes liés à la théorie : nous n'avons pas un jour mené des débats francs et productifs sur les options de chacun de nous. Certes, nous manquons d'expérience, les productions sont rares, les revues sont gérées par des groupes d'enseignants saturés par les activités pédagogiques, administratives aux dépens du travail rédactionnel. Les conditions socio-historiques des personnels de l'université, à l'instar de celles de tous les salariés et de toutes les classes sociales moyennes, sont d'une extrême difficulté. La haute administration ne peut pas régler la crise profonde dans laquelle se débat le sujet algérien (l'être pensant de fait).