Les arts vivants couvrent un domaine assez vaste et regroupent des formes artistiques variées. Au Burkina Faso, les plus connus sont le théâtre, les danses traditionnelles et contemporaines, les musiques modernes et traditionnelles, les masques, les chorales, les contes, les marionnettes et les carnavals. La plupart de ces arts existent et connaissent une popularité grâce aux structures de formation. En effet, on observe une augmentation de la création artistique en poussant les compagnies à renouveler leur répertoire et une plus grande créativité des compagnies burkinabé grâce aux différentes formations reçues par les comédiens. Cependant, leur impossibilité à disposer des ressources nécessaires à la pleine réalisation des projets artistiques dus à une quasi-inexistence de subventions publiques et du mécénat compromette leur viabilité. Néanmoins ces structures arrivent à survivre grâce aux aux soutiens extérieurs. Mais compte tenu du fait qu'aucun développement véritable ne peut être fondé uniquement sur les apports extérieurs, cette dépendance, presque absolue, des activités artistiques vis-à-vis des financements extérieurs ne constitue-t-elle pas un risque pour leur pérennité?