Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, la théorie économique s'est de plus en plus éloignée de la théorie des prix, qui a été progressivement remplacée par des tendances plus modernes et plus complexes telles que la théorie des jeux, la théorie de la décision, l'économie comportementale-empirique-expérimentale, etc. Cette évolution était due aux graves faiblesses et erreurs de la théorie classique de la concurrence parfaite et de la valeur, la plus importante étant le fameux principe de la détermination du prix à l'intersection de la demande totale et de l'offre totale, qui ne maximise pas les profits des entreprises, alors qu'il le devrait selon la théorie classique elle-même. La révision de ces fautes entraîne des changements spectaculaires dans les résultats fondamentaux de la théorie classique concernant la concurrence parfaite, la détermination des prix, la théorie de la valeur, la répartition des revenus, le bien-être social et d'autres domaines majeurs de l'économie. La nouvelle théorie prouve aussi mathématiquement la nature inévitablement monopolistique du marché, même en situation de concurrence parfaite, ce qui entraîne une théorie intégrée de l'équilibre du marché quel que soit le nombre d'entreprises, c'est-à-dire du monopole à la concurrence parfaite. Le sujet s'adresse aux économistes de toutes les disciplines, car il renvoie aux fondements de la science économique.