Les considérations environnementales et socioculturelles ont souvent été ignorées ou négligées dans les projets de développement des pays en développement, ce qui a entraîné une détérioration de l'environnement et une perturbation du tissu socioculturel. La folie des uns fait la fortune des autres. L'impact considérable des projets de développement des ressources en eau rend sans aucun doute la nation prospère, mais ceux qui se sacrifient en sont généralement privés. Les zones submergées et les habitants délogés avec de nombreux souvenirs et liens culturels sont évidemment ignorés et tentés par un montant négligeable de compensation, ce qui ne peut en aucun cas leur permettre de retrouver leurs associations sociales. Les chercheurs ont beaucoup travaillé sur les aspects techniques du barrage de Tarbela et ont beaucoup parlé du remplacement des terres pour les personnes concernées, mais ils sont restés sourds aux chocs psychologiques et sociologiques dont les personnes concernées souffrent encore. Ils se souviennent encore des gloires passées de leurs vies ancestrales et de l'attachement qu'un natif peut éprouver pour son lieu de naissance. Comment oublier les lieux où l'on a joué et les plaisirs que l'on a goûté. Ils ont estimé que le projet présentait des problèmes en ce qui concerne l'indemnisation et la réinstallation adéquates des personnes concernées.