En quoi les demeures coloniales urbaines réunionnaises et cubaines sont-elles l'expression d'une identité culturelle née d'une concentration et d'une relation entre influences européennes et locales? La singularité exprimée dans le thème de ce livre "un héritage européen" amène la question de l'unicité de cet héritage. Geneviève Gallot parle bien de "mise en valeur de cet héritage commun" en évoquant la colonisation européenne dans le paysage architectural. Parle t-on d'un ou de plusieurs héritages européens? Dans le cas des anciennes colonies, les Européens se sont combattus les territoires, passés sous l'égide d'un pays à l'autre. Le sujet est d'autant plus complexe concernant La Réunion et l'île de Cuba:la première avec une influence principalement française et pour l'autre, majoritairement espagnole. Pourtant à Cuba, c'est essentiellement l'occupation française qui a influencé l'expansion de la culture sucrière et a ainsi impacté en partie la forme des villes ou de l'habitat. Cette influence française est-elle similaire à celle de La Réunion? Quelles ont été les adaptations des savoirs européens sur ces territoires? Quelles sont les traces communes de cet héritage?