«[...] je n'ai point encore dit l'immense plaisir que Gertrude avait pris a ce concert de Neuchâtel. On y jouait précisément La symphonie pastorale. Je dis "précisément" car il n'est, on le comprend aisément, pas une ouvre que j'eusse pu davantage souhaiter de lui faire entendre. Longtemps apres que nous eumes quitté la salle de concert, Gertrude resta encore silencieuse et comme noyée dans l'extase. - Est-ce que vraiment ce que vous voyez est aussi beau que cela ? dit-elle enfin. [...] - Ceux qui ont des yeux, dis-je enfin, ne connaissent pas leur bonheur. - Mais moi qui n'en ai point, s'écria-t-elle aussitôt, je connais le bonheur d'entendre.»