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Ce travail de thèse est une enquête sur l'ordre des mots dans la phrase bretonne, en comparaison avec d'autres langues du monde. Dans la plupart des phrases bretonnes, l'élément tensé, verbe ou auxiliaire, est en seconde position (ordres dits "V2"). Quelles sont les exceptions à cette règle? Qu'est-ce qui peut venir en premier dans la phrase, et qu'est-ce qui n'y est pas licite? Pourquoi? L'auteur explore ces questions en fournissant une cartographie de la périphérie gauche de la phrase bretonne, en regard des autres langues celtiques, mais aussi de l'arabe et du chalcatongo mixtec, langues…mehr

Produktbeschreibung
Ce travail de thèse est une enquête sur l'ordre des mots dans la phrase bretonne, en comparaison avec d'autres langues du monde. Dans la plupart des phrases bretonnes, l'élément tensé, verbe ou auxiliaire, est en seconde position (ordres dits "V2"). Quelles sont les exceptions à cette règle? Qu'est-ce qui peut venir en premier dans la phrase, et qu'est-ce qui n'y est pas licite? Pourquoi? L'auteur explore ces questions en fournissant une cartographie de la périphérie gauche de la phrase bretonne, en regard des autres langues celtiques, mais aussi de l'arabe et du chalcatongo mixtec, langues génétiquement indépendantes. L'auteur propose qu'une version du Principe de Projection Étendue est active dans cette langue. L'histoire de ce Principe en grammaire formelle est tracée, puis confrontée aux faits du breton et de l'islandais. Le dernier chapitre étend les résultats de l'enquête à un dialecte du français où un signe linguistique préverbal est obligatoire, sous la forme d'un geste physique ostensible réalisé par le haut du corps ou le visage. Le travail plaide pour une conception plus large du signal linguistique.
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Autorenporträt
Mélanie Jouitteau a passé la présente thèse à l''université de Nantes/Naoned, sous la direction de Hamida Demirdache en 2005. Après quelques années aux Pays Basque et Pays-Bas, elle intégra le CNRS en tant que chercheuse en linguistique.