Scientifiquement prolifique pour le linguiste camerounais Paul Zang Zang, l'année 2006 consacra l'avènement de sa deuxième théorie, en l'occurrence la théorie des pôles et des relais. Sans ambages, cette théorie fut appliquée à la Francophonie institutionnelle dans l'optique de préconiser le passage d'une Francophonie unipolaire, où la plupart des États sont la périphérie et les satellites d'un État central dominant et ethnocidaire, à une Francophonie multipolaire où chaque État fonctionne à la fois comme pôle et comme relais. Toute théorie ayant vocation à expliquer une phénoménologie et à y apporter une amorce de solution, la théorie des pôles et des relais est analysée et envisagée comme une piste de solution probante à la pleonexia jusque-là apparue comme l'épouvantail des empires. Dès lors, elle devient une théorie intéressante pour répondre au gigantisme d'autres ensembles territoriaux comme l'Union européenne, pour aider également à maîtriser les technologies de l'infiniment petit, de l'infiniment grand et de l'infiniment complexe.