Du désert jaune au littoral bleu, de la vie pastorale à l'ambiance studieuse de la bibliothèque, mon existence a subi une métamorphose de couleur, m'obligeant à m'ajuster. Connaissant autrefois les souffles du vent sur les dunes du désert, je me retrouve désormais aux côtés des mélodies marines et des murmures des imposants édifices.Au sein de ce tourbillon sonore, une vacuité prévaut. Dans cet entre-deux de vie, ni aisé ni difficile, j'ai découvert une famille vivante sur le campus, une famille qui a comblé le vide en l'absence de ma famille biologique. C'était une famille aimante, une source de vie pour moi.Sans céder à la nostalgie et sans parvenir à m'habituer à cette intersection des chemins, l'incarcération n'a pas toléré d'arrêt. C'est à ce moment que le visage initial du virus Corona s'est manifesté, accueilli avec tristesse. Le monde s'est plongé dans un état de deuil, mais il n'a pas fallu longtemps avant que le soleil ne fasse de nouveau son apparition, apportant une lueur d'espoir.Les années se sont écoulées, chacune apportant son lot de souffrance, une douleur qui transforme le charbon en diamant ou la pierre en poussière. Au cours de cette expérience,