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La violence scolaire,question de société de plus en plus soulignée, n'a jamais été autant commentée par la presse. Or, c'est précisément la presse qu'étudie Françoise Boulmot pour mieux comprendre l'évolution des effets d'opinion. Ce livre est totalement novateur, tant par le suivi temporel du phénomène que par les périodiques étudiés. L'auteure analyse, de 1970 à 2006, l'évocation de la violence scolaire dans trois revues scientifiques et décrypte les articles du Monde et de trois revues militantes du milieu éducatif. Elle décrit le rôle central de la presse, jusqu'ici peu étudié, dans ce…mehr

Produktbeschreibung
La violence scolaire,question de société de plus en plus soulignée, n'a jamais été autant commentée par la presse. Or, c'est précisément la presse qu'étudie Françoise Boulmot pour mieux comprendre l'évolution des effets d'opinion. Ce livre est totalement novateur, tant par le suivi temporel du phénomène que par les périodiques étudiés. L'auteure analyse, de 1970 à 2006, l'évocation de la violence scolaire dans trois revues scientifiques et décrypte les articles du Monde et de trois revues militantes du milieu éducatif. Elle décrit le rôle central de la presse, jusqu'ici peu étudié, dans ce qu'elle montre et explique de la violence scolaire. Le corpus analysé est considérable (600 articles). L'investigation est quantitative et qualitative. De nombreux tableaux très suggestifs permettent la visualisation des thèmes et le croisement des publications. L'analyse démontre comment le déferlement médiatique joue sur le ressenti des lecteurs et les politiques publiques. Cette presse suggère l'existence d'un gouvernement par la peur et révèle que les faits ici explorés représentent une réalité sociale sclérosée par la violence et l'insécurité.
Autorenporträt
Titulaire d''un doctorat en Sociologie(EHESS-2009)elle a fait des études en Sciences de l''Education et Sociologie à Paris 5- Sorbonne et à l''EHESS (Centre E.Morin).Enseignante durant 40 ans,elle est membre de l''Observatoire international de la violence à l''école et participe à des groupes de prévention de la violence en banlieue parisienne.