En 2003, accompagnée de son orgue de barbarie, Danielle Roullot sillonne les routes des Alpes de Haute Provence, chantant de maisons de retraite en hôpitaux. Elle constate rapidement, la nécessité de créer une activité autour de la musique stimulant " l'en-vie " des résidents. Elle crée à partir de jeux musicaux, un concept qu'elle baptise " Ateliers musicaux ". Porté par l'ADAC puis par le Conseil Général, il connait un vif succès. Aussitôt, l'auteure comprend que ces séances vont au-delà de l'activité occupationnelle. Elle suit la formation du Centre International de Musicothérapie puis rédige un mémoire bien accueilli. Dans ce document, elle démontre méticuleusement, grâce à son expérience en gérontologie et à son don d'analyse, que non seulement, la musicothérapie a un réel pouvoir thérapeutique mais que le chant et les chansons dites " art mineur " vont au-delà du plaisir : ils possèdent dans leur essence, tout pour stimuler les facultés cognitives et sont donc l'atout de la musicothérapie.