Thèse de Master de l'année 2010 dans le domaine Lettres - Littérature moderne, note: 14/20, Université Sorbonne Nouvelle Paris III (UFR Littérature et linguistique francaises et latines), cours: Télé3, langue: Français, résumé: Dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix du XXe siècle, la critique littéraire a attribué implicitement et explicitement une connotation absurde à quelques oeuvres romanesques francophones africaines publiées entre 1979 et 1985.C'est notamment le cas de Jacques Chevrier qui évoque une « dérive vers le flou et le non-dit » de ces romans qu'il inscrit volontiers dans le registre de l'insolite.De Bernard Mouralis qui y relève« (...) l'absence de structures et le caractère essentiellement -informe- de l'univers qu'ils (les romanciers francophones africains) mettent en place dans leurs textes. » .De Séwanou Dabla qui parle de la confusion des valeurs que les récits en question tentent de transmettre et de la dérision des personnages que les auteurs africains mettent en scène.Et de Lylian Kesteloot qui, après avoir lu à son tour une bonne douzaine de ces romans, finit par considérer que les innovations qui y apparaissent étaient en train d'engendrer une nouvelle école qu'elle proposa de nommer celle de l'Absurde africain.L'importance de cette désignation et la nécessité d'en savoir plus sur l'absurde dans le fonctionnement des romans africains de cette époque sont les raisons qui justifient cette étude dont l'objectif est de dégager les différentes techniques que ces oeuvres mettent en oeuvre, d'analyser attentivement le fonctionnement d'éléments narratifs absurdes qui les constituent et d'interpréter les raisons ou les intentions qui avaient poussé les auteurs francophones africains à s'approprier la pratique littéraire de l'absurde.
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