L'Afrique, à l'instar des nouvelles puissances, aspire au minimum à un siège permanent au CSNU à l'heure où des voix de la communauté internationale se font entendre pour une véritable réforme de ce conseil. Le CSNU est sous l'emprise exclusive des cinq puissances Traditionnelles. Ces dernières en sus de leur présence permanente au CSNU bénéficient d'un droit de véto de plus en plus contesté animant un large débat et une grande controverse autour de la question de démocratisation de l'hémicycle et un blocage parfois abusif de certaines décisions par simple refus d'un seul membre permanent du CSNU. La revendication africaine trouve sa justification dans le grand nombre des pays africains Etats membres de l'ONU avec 54 pays.