"Aucun évènement, ni une guerre, ni une émeute, ni une révolution , ni même un bombardement, n'est capable d'empêcher les hommes et les femmes de se livrer aux plaisirs de la chair", selon Joseph Calvet, dans son "Traité de la sexualité". C'est ainsi que sous la Terreur révolutionnaire, bien des séances de jambes en l'air eurent lieu dans l'ombre de la guillotine.. Ainsi, tout le monde connaît l'assassinat de Marat par Charlotte Corday, le 13 juillet 1793. Mais si tout le monde connaît l'acte auquel elle se livra, il n'en est pas de même des mobiles qui le provoquèrent. Les motifs qui armèrent le bras de mademoiselle de Corday et l'exaltèrent au point de lui faire plonger son couteau dans le coeur d'un homme sans défense qu'elle ne connaissait pas, la veille de leur unique entrevue, sont demeurés mystérieux et controversés. Une légende, de plus en plus luxuriante, a environné l'histoire de cet attentat extraordinaire de ses fictions parasites. Le coeur n'a point voulu laisser à la tête le triste honneur du rôle principal dans un tel drame. L'imagination des contemporains s'est épuisée à la recherche et à l'invention des mobiles secrets, des sentiments romanesques qui semblaient seuls pouvoir convenir à l'explication d'un meurtre sans cela inexplicable. Nul n'a voulu voir là une tragédie sans amour... Adolphe de Lescure revient sur la sexualité au temps de la Révolution, et singulièrement sous la terreur. Nourri d'une abondante documentation, cet ouvrage lève le voile sur les pratiques en vigueur dans les prisons et cachots de la République.
Hinweis: Dieser Artikel kann nur an eine deutsche Lieferadresse ausgeliefert werden.
Hinweis: Dieser Artikel kann nur an eine deutsche Lieferadresse ausgeliefert werden.