Travail de Recherche de l'année 2013 dans le domaine Médecine - Autres, , langue: Français, résumé: Ce travail permettra de préciser la place que l'angioscanner thoracique occupe dans l'arsenal diagnostic et pronostic de l'embolie pulmonaire.
L'embolie pulmonaire (EP) se définit par une obstruction vasculaire artérielle aiguë, subaiguë ou chronique, secondaire à la migration d'un thrombus le plus souvent d'origine fibrinocruorique dans l'artère pulmonaire ou l'une de ses branches. En France, c'est la troisième cause de mortalité cardiovasculaire (22,9 décès pour 100 000 personnes en en 2010). Plusieurs études révèlent que le diagnostic d'embolie pulmonaire n'était correctement posé que dans environ 30 % des cas avant le décès.
Le diagnostic de certitude a longtemps reposé sur l'angiographie pulmonaire : cet examen qui avait une bonne sensibilité (95%) s'est révélé très invasif avec une mortalité de 0,5 à 2% et une morbidité de 1 à 5%. Les années 1990 à 2000 ont vu le développement de l'angioscanographie des artères pulmonaires dont l'application principale était le diagnostic de l'embolie pulmonaire.
Cette technique décrite en 1992 par Rémy-Jardin et al. a suscité un grand intérêt dans la communauté médicale : L'avantage majeur de l'angioscanographie spiralée, outre son caractère peu invasif, était la possibilité d'explorer de façon concomitante le reste du thorax à la recherche des diagnostics différentiels de l'EP. Depuis lors cette technique n'a cessé de progresser en connaissant des innovations sur le plan technique : Diminution de temps de rotation, Augmentation du volume d'exploration et de la résolution spatiale.
Il est devenu tout à fait possible d'identifier les artères pulmonaires sous-segmentaires de manière exhaustive et au-delà. Ces développements sur le plan de la technique ont motivé cette étude.
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L'embolie pulmonaire (EP) se définit par une obstruction vasculaire artérielle aiguë, subaiguë ou chronique, secondaire à la migration d'un thrombus le plus souvent d'origine fibrinocruorique dans l'artère pulmonaire ou l'une de ses branches. En France, c'est la troisième cause de mortalité cardiovasculaire (22,9 décès pour 100 000 personnes en en 2010). Plusieurs études révèlent que le diagnostic d'embolie pulmonaire n'était correctement posé que dans environ 30 % des cas avant le décès.
Le diagnostic de certitude a longtemps reposé sur l'angiographie pulmonaire : cet examen qui avait une bonne sensibilité (95%) s'est révélé très invasif avec une mortalité de 0,5 à 2% et une morbidité de 1 à 5%. Les années 1990 à 2000 ont vu le développement de l'angioscanographie des artères pulmonaires dont l'application principale était le diagnostic de l'embolie pulmonaire.
Cette technique décrite en 1992 par Rémy-Jardin et al. a suscité un grand intérêt dans la communauté médicale : L'avantage majeur de l'angioscanographie spiralée, outre son caractère peu invasif, était la possibilité d'explorer de façon concomitante le reste du thorax à la recherche des diagnostics différentiels de l'EP. Depuis lors cette technique n'a cessé de progresser en connaissant des innovations sur le plan technique : Diminution de temps de rotation, Augmentation du volume d'exploration et de la résolution spatiale.
Il est devenu tout à fait possible d'identifier les artères pulmonaires sous-segmentaires de manière exhaustive et au-delà. Ces développements sur le plan de la technique ont motivé cette étude.
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