Ce livre fait le point sur l'approche participative développée depuis quelques années dans le parc national de la Langue de Barbarie, situé dans la région de Saint-louis au nord du Sénégal. Les recherches menées dans ce cadre ont permis d'apprécier les facteurs qui ont surtout favorisé l'engagement des populations des villages périphériques, à travers le groupement des femmes du village de Mouït et des Ecogardes, dans la protection des ressources naturelles. Les recommandations que nous avons formulées vont dans le sens d'une capitalisation de cette expérience et de la mise en place d'un mécanisme de pérennisation basé sur l'autofinancement du suivi écologique et de l'entretien du parc, le renforcement des capacités des communautés locales et l'intégration de la démarche dans les stratégies et politiques nationales de gestion des aires protégées.