Beaucoup d'acteurs sociaux et politiques ont considéré la période de transition politique comme une conjoncture propice au renouvellement de la classe politique en République démocratique du Congo. Mais, étant donné la crise de légitimité des anciens et des nouveaux acteurs politiques, des détenteurs de pouvoir et de l'opposition, la dynamique de la classe politique saisie à travers le triple processus de construction, deconstructuction et reconstruction a plutôt débouché sur l'assimilation-transplacement des élites.