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Les entreprises récupérées se sont renforcées au Brésil au cours des années 1990, période de forte augmentation de l'informalité et du chômage, grâce à la mobilisation des travailleurs qui se sont organisés collectivement pour préserver leur emploi. Dans ce contexte, la résurgence de l'autogestion a été motivée, d'une part, par des questions économiques liées à la recherche de solutions d'urgence aux crises et aux récessions et, d'autre part, par des raisons politiques liées à la création de formes de travail autonomes, démocratiques et solidaires. L'objectif de ce livre est de discuter des…mehr

Produktbeschreibung
Les entreprises récupérées se sont renforcées au Brésil au cours des années 1990, période de forte augmentation de l'informalité et du chômage, grâce à la mobilisation des travailleurs qui se sont organisés collectivement pour préserver leur emploi. Dans ce contexte, la résurgence de l'autogestion a été motivée, d'une part, par des questions économiques liées à la recherche de solutions d'urgence aux crises et aux récessions et, d'autre part, par des raisons politiques liées à la création de formes de travail autonomes, démocratiques et solidaires. L'objectif de ce livre est de discuter des différentes perspectives qui composent la réalité du travail dans les entreprises sauvées, en mettant l'accent sur les expériences, les interactions, les croyances et les valeurs des travailleurs concernant les pratiques d'autogestion. À cette fin, il engage un dialogue avec la littérature de la sociologie du travail afin de faire le point sur les études les plus pertinentes concernant les entreprises reprises par les travailleurs, puis présente et analyse trois études de cas du secteur de la rectification des moteurs diesel réalisées dans la région métropolitaine de Belo Horizonte.
Autorenporträt
Ana Beatriz Trindade de Melo est titulaire d'un diplôme en psychologie de l'Universidade FUMEC (2002), d'un master en psychologie de la Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais (2007) et d'un doctorat en sciences sociales de la Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais (2014).