Un jour, la France s'est réveillée avec une mauvaise nouvelle : dans un avion de la compagnie Air France en provenance d'Abidjan, des bagagistes aéroportuaires et des mécaniciens aéronautiques de maintenance ont fait une découverte macabre à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Il s'agissait du corps sans vie d'un passager clandestin dans le train d'atterrissage. Après enquête et renseignements pris, le défunt était un jeune Ivoirien de 14 ans, habitant de Yopougon.Déroulé d'une histoire stupéfiante qui a ému l'opinion publique internationale, depuis la France, jusqu'en Côte d'ivoire, où, la dépouille du charmant petit aventurier de Yopougon fut accueilli avec les honneurs dignes d'un chef d'État à l'Aéroport International Houphouët Boigny. Assurément, ce fait divers tragique évitable vient mettre à nu trois réalités. D'abord, il révèle les limites de «l'immigration choisie ». Ensuite, il dévoile toute la laideur des politiques protectionnistes des pays riches. Enfin, ce drame de « l'immigration » comme tous les autres drames dits de « l'immigration » définissent clairement la place du protectionnisme d'État : la fosse commune, c'est-à-dire la poubelle des déchets de l'histoire.