Le problème de la presse au Cameroun, c'est la mauvaise organisation du secteur. La précarité ambiante, le manque de formation de ses acteurs, l'affairisme, la pratique du deux poids deux mesures, les salaires de catéchistes, l'absence de convention collective, la rareté des subventions. À tout cela s'ajoute l'économie de la coercition. Ce manuel qui se veut à la fois académique et heuristique est manifestement un tableau qui peint la situation sur le terrain. Un élément probant qui stimule le débat afin de susciter à l'avenir des changements positifs, avec une analyse profonde sur la place des médias dans le jeu démocratique au Cameroun, taxés à tort ou à raison de quatrième pouvoir dont les réponses semblent avoir échappé à l'intelligence des défenseurs des libertés fondamentales des métiers de la communication.