Depuis la déclaration de la Décennie des Nations unies pour la femme en 1975, suite au tollé mondial provoqué par la faible participation des femmes à la prise de décision et à la politique dans les années 1980, le gouvernement du Ghana, ses institutions et les agences et organisations internationales donatrices ont commencé à se concentrer sur l'autonomisation des femmes en proposant des programmes d'éducation non formelle (ENF). Cette démarche visait à sensibiliser les femmes et à renforcer leurs capacités et leurs compétences. L'hypothèse de base était que, si les femmes comprenaient leurs conditions, connaissaient leurs droits et acquéraient de nouvelles compétences, elles seraient habilitées à participer activement à la prise de décision et à la gouvernance publique au Ghana. C'est dans ce contexte que l'étude a été conçue pour déterminer dans quelle mesure ces programmes d'ENF ont contribué à la participation de la cohorte 2010 des femmes de l'Assemblée à la gouvernance locale dans le secteur nord du Ghana.