Partant du constat que le statut d'entreprise publique exploitant en régime de monopole du réseau des télécommunications ne peut permettre une réponse satisfaisante à la demande grandissante et diversifiée du service des télécommunications, l'Etat du Mali a décidé de se désengager partiellement du capital de la SOTELMA. Cette ouverture a offert la possibilité à d'autres opérateurs d'intervenir dans le même secteur afin de stimuler la concurrence dans l'optique de promouvoir l'innovation, la qualité du service et la baisse des prix pour les usagers. Cette dynamique impliquant une multitude d'acteurs d'horizons et d'intérêts divers, dans un environnement potentiellement concurrentiel, est sujet à bien de conflits, d'où la necessité d'une régulation ex post dont la saine gestion détermine le dynamisme et l'équilibre du secteur.